Sommaire du n°110/111 (octobre 2023)

Guerre

Introduction, par Catherine Blangonnet-Auer

La guerre à l'écran, ses spectateurs, hier et aujourd'hui, par Gérald Collas

Ce que filmer engage, à propos de Affronter l'obscurité de Jean-Gabriel Périot, par Hervé Nisic

Stefano Savona, parler la guerre, par Gabriel Bortzmeyer

Sur la route de l'exode, à propos de Pierre, Feuille, Pistolet de Maciek Hamela, par Lucas Delangle

Les images de guerre à l'heure du numérique, entretien avec Emeric Lhuisset

Fronts communs, à propos des films du collectif Babylon'13, par Raphaël Nieuwjaer

Des regards qui divisent : filmer la formation militaire, par Romain Lefebvre

L'œil en guerre, par François Caillat

Films

Adieu sauvage, de Sergio Guataquira Sarmiento, par Charlotte Garson
Ana Rosa, de Catalina Villar, par Romain Lefebvre
Bonjour Monsieur Comolli, de Dominique Cabrera et Isabelle Le Corff, par Isabelle Rèbre
La Colline, de Denis Gheerbrant et Lina Tsrimova, par Gérald Collas
Ici Brazza - chronique d'un terrain vague, d’Antoine Boutet, par Arnaud Hée
Malintzin 17, de Eugenio Polgovsky et Mara Polgovsky, par Cédric Mal
La Montagne magnétique, de Max Hureau, par Anne Brunswic
Notre corps, de Claire Simon, par Annick Peigné-Giuly
Se nommer Juif aujourd'hui encore, de Martine Bouquin, par Lisa Vapné
Les Suppliques, de Jérôme Prieur, par Charlotte Garson
Sur l'Adamant, de Nicolas Philibert, par Alexandre Nazarian
Une si longue marche, de Dominique Loreau, par Julien Farenc

Parti pris

A la verticale de la voix, par Jean Breschand

Prochaines Rencontres de la revue au Centre Pompidou, le jeudi 14 mars 2024 à 20h :

"Les Vivants et les morts de Sarajevo", de Radovan Tadic
(France, 1993, 75 min))
En présence du réalisateur
Rencontre animée par Christophe Postic, directeur artistique des Etats généraux du film documentaire de Lussas

Cinéaste d’origine yougoslave vivant en France depuis 25 ans, Radovan Tadić se rend à Sarajevo entre octobre 1992 et mai 1993. Il filme seul et dialogue avec quelques habitants de cette ville martyre qui ne peuvent partir et tentent désespérément de vivre « normalement » dans une situation anormale. Dans une ville privée de tout, où la recherche de pain, d’eau ou de bois fait courir des risques mortels, où des obus sont tirés délibérément sur les civils, chaque jour vécu est une victoire sur la mort. D’un sublime paysage de ruines, où la neige reflète les rares rayons du soleil, émane un profond silence, une apparente sérénité rompue par les bruits du conflit armé, ramenant les habitants à la réalité de la guerre.

[Cinémathèque du documentaire à la Bpi, Centre Pompidou, Petite salle]
Réservation sur le site du Centre Pompidou